Défi n°198 : Déguster un plat Indien épicé (en tentant de ne pas trop souffrir) pour nous préparer à la suite du voyage…
Notre retour depuis Koh Yao Noi vers la terre ferme s’est déroulé sans aucun souci. Pourtant livrés à nous même, nous avons réussi à embarquer rapidement pour un “longtail boat” en direction de Thalen Bay, que nous avons payé 150 bahts (4€) chacun, alors que les locaux ne donnent qu’un billet de 100(2,7€)… Ce genre de traitement de faveur et de “discrimination touristique” extrêmement pénible en Asie, mais bon, pour une fois la différence locaux/touristes n’est pas trop élevée. Une fois sur le port, il fallait trouver le bus local qui permet de rentrer sur Krabi pour 50 bahts (1,3€) chacun. Dès notre descente, de nombreux chauffeurs de tuktuk et de taxi tentent de nous convaincre de monter avec eux, les prix varient entre 100 et 400 bahts par personne. Bien décidés à ne pas payer un seul baht de plus, nous leur avons fait comprendre que nous allions attendre bien sagement le bus, d’autant que nous avons appris qu’il passait dans 30min. Finalement, 15 minutes plus tard, le chauffeur de taxi accepte de nous déposer devant notre hôtel à Krabi pour seulement 50 baht chacun, et dans une voiture avec sièges en cuir et climatisation ! Autant vous dire que c’était une sacrée affaire puisque c’est normalement le prix du kilomètre et que nous en avions 35 à faire… Notre hypothèse c’est que le chauffeur devait avoir des clients à aller chercher en ville et que quitte à ce taper le trajet, autant récupérer quelques bahts dans l’histoire. Toujours est-il que nous avons payé le retour 400 baht (10€) en tout, contre 1100 (30€) à l’aller avec l’agence et que ça a été deux fois plus rapide ! Comme quoi, faut se faire confiance de temps en temps :).
De nouveau sur Krabi, nous n’avons pas été très productifs. Loick m’a aidé à préparer un entretien, pendant que l’orage grondait dehors. Nous avons attendu que la pluie cesse et nous sommes retournés sur notre fameux marché de nuit, bien heureux de retrouver de la bonne nourriture au BON prix ! L’occasion de manger à notre faim pour pas grand chose :). Nous sommes rapidement allés nous coucher puisque le réveil a sonné à 5h30 le lendemain. Le temps de peaufiner la préparation des sacs, de grignoter 2-3 gâteaux, et notre minibus est venu nous chercher à 6h30 pétantes ! S’en suit 4h de trajet pendant lesquelles nous avons tenté de nous rendormir, ce qui n’est pas très pratique dans ce genre de véhicule. Nous avons été déposés au port de Pakbara dans la province de Satun où nous avons attendu notre “Speedboat” de 11h30. Il a fallu payer l’entrée au port (ils ne savent plus quoi inventer pour récupérer des bahts), et nous nous sommes retrouvés à bord d’un petit bateau très rapide. 60km nous séparent de la terre ferme, et la traversée n’a duré qu’1h30. Et encore, nous nous sommes arrêtés sur une petite île pour prendre quelques photos. Une escale totalement imprévue mais fort sympathique car, malgré un temps toujours aussi nuageux, l’endroit faisait rêvé !
Nous sommes donc arrivés sur l’île de Koh Lipe en début d’après midi, totalement affamés et bien contents d’être arrivés ! Nous avons rejoint notre bungalow sur le bord de la Sunrise Beach dans un club de plongée. Le chemin n’était pas des plus simple, puisque la pluie qui avait du tomber en masse il y ‘a quelques jours, le sol était donc jonché de petits lacs. Alors oui, à ce niveau là, on ne peut décemment pas appeler ça des flaques! Quand vous perdez vos tongs qui restent collées dans ce mélange de boue et de vase, que vous avez de l’eau jusqu’au genoux et que vous êtes à deux doigts de vous noyer là dedans, il faut clairement revoir la terminologie (et éventuellement le système d’évacuation de l’eau de pluie). Toujours est-il qu’après cette dose d’aventure, nous nous sommes installés dans ces bungalows un peu sommaires mais bien équipés. Une seule chose manque et c’est assez facile à deviner… La wifi! Disons que Koh Lipe n’est pas réputée pour avoir une wifi très performante, ce qui s’est avéré être un peu galère pour l’entretien Skype. Ainsi, nous sommes allés dans le centre ville et dans le seul restaurant qui semblait avoir une bonne wifi. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés à Bombay qui propose des plats typiquement indiens ! Toujours dans un souci d’économiser, nous avons pris le plat le moins cher, un poulet au curry et nous nous sommes partagés une portion de riz. Quand nous avons demandé si c’était épicé, le cuisinier nous a répondu qu’il s’adapte au goût de chacun et que c’est à nous de lui dire ce que l’on souhaite. Forcément, nous avons rétorqué un “no spicy”, et heureusement que ce n’était sois disant pas épicé. Le plat était vraiment délicieux mais brûlait bien la langue dès la première bouchée, je vous laisse imaginer les suivantes… C’était tellement bon que nous avons fini mais je suis pas sur que notre bouche assume cette épreuve. Forcément, ça nous a laissé imaginer la galère de trouver des plats peu épicés en Inde d’ici quelques mois…
Prochaine destination : Koh Lipe, des idées?
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