Défi n°195 : Faire le tour de la petite île de Ko Nok à pied avant la marrée haute.
Le beau temps est arrivé, et la chaleur s’est vite fait sentir sur les tôles de notre bungalow. Nous avons donc préparé notre sac et nous sommes partis à pied, rejoindre l’une des belles plages de l’île nommée Pasay beach. 4km nous attendait et nous avions déjà extrêmement faim, faut dire qu’on s’est levés vers 10h mais que nous avons quitté notre cabane qu’à 11h30. Nous avons pris notre mal en patience et nous avons commencé par longer la baie qui se trouve à quelques pas de chez nous. Nous l’avons totalement redécouvert avec ce beau temps et cette belle visibilité sur les reliefs environnant. Nous en avons profité pour s’arrêter sur quelques restaurants qui n’étaient toujours pas ouverts… La route que nous empruntions à commencer à bifurquer dans une forêt d’hévéas où nous avons pu constater que des petits pots se trouvaient sur le tronc des arbres qui étaient percés pour en faire couler la sève. Nous avons appris qu’à la saison des pluies, il entaille cette espèce d’arbre pour y extraire le latex qui est ensuite transformé en caoutchouc. Et c’est sur cette route bitumée en bordure de forêt que nous avons vu un gros serpent sur le bas côté qui s’est vite réfugié sous les arbres. Nous avons poursuivi notre marche et notre quête vers la nourriture qui se devenait de plus en plus nécessaire, jusqu’à ce que l’on obtienne LA réponse à toute ces soit disant “fermetures”. Nous sommes rentrés dans une boutique et nous en avons profité pour demander au vendeur s’il connaissait un restaurant d’ouvert dans le coin, ce à quoi il nous a rétorqué, qu’à cause du ramadan nous n’allions rien trouvé d’ouvert… Et oui, le sud de la Thaïlande est majoritairement musulmane et nous nous en sommes rendus compte en constatant de nombreuses femmes voilées au night market de Krabi. Forcément, le ramadan ayant commencé, les thaïs se considèrent “en vacances” et ne peuvent logiquement pas ouvrir leurs restaurants. Fort heureusement, nous avons enfin réussi à trouver un restaurant d’ouvert, tenu par une occidentale qui pratiquait des prix à l’occidentale (la raison pour laquelle nous cherchions initialement un buibui thailandais).
Désormais repus et dévalisés, nous avons poursuivi la découverte de cette île et de ces paysages magnifiques jusqu’à atteindre la fameuse Pasay beach. L’île de Koh Yao Noï n’est pas vraiment réputée pour ces plages qui sont beaucoup moins paradisiaques que sur d’autres îles et c’est pourquoi il n’y a que très peu de touristes. Les seuls que nous avons croisé à scooter, nous les avons revu 3 à 4 fois dans la journée. Toujours est-il que cette plage était bien sympathique bien qu’il faille marcher 6km pour réussir à avoir de l’eau jusqu’au nombril ! Sans rire, toute cette balade n’a fait que confirmer que nous ayons bien fait de venir jusqu’ici. Sur le retour, nous avons continué à immortaliser ces décors de carte postale et nous sommes tombés nez à nez sur…un crocodile ! Et oui, toujours dans le plus grand des calmes, et toujours au bord de la route, nous avons entendu quelque chose bouger dans les plantations, quand un crocodile ou un immense iguane a surgit de nul part, tentant d’escalader une petite bosse pour aller se perdre dans la végétation. Quand on vous dit que c’est sauvage… Ça donne pas vraiment envie de s’aventurer au delà du goudron, car en une journée, sur une route goudronnée et passante, nous avons réussi à voir un serpent et un crocodile.
Sur le retour, en revenant sur notre plage, nous nous sommes mis au défi d’atteindre la petite île de Ko Nok à quelques mètres du bord. La marée étant en train de monter et sachant qu’elle inonde le passage pour accéder à cette petite île, nous avons voulu tenter de faire le tour et de revenir avant que le passage ne soit refermé. Des enfants vous dites? A peine… Toujours est-il que nous nous sommes lancés à l’assaut de cette île en se frayant un chemin parmi les crabes craintifs qui rentraient tour à tour dans leurs trous. Nous avons escaladés les rochers en tong, et profiter d’une vue toujours aussi sublime avant de retourner sur la terre ferme. Au final, nous pensions l’île plus grande et nous avons réussi à regagner le bord sans s’être mouillés. Défi validé !
C’est effectivement un décor de carte postale.. ça donne envie de vous rejoindre
25 mai 2018J’adore ta photo sur la « balançoire » tu es trop belle
Carrément, on a bien fait de choisir cette option, et on serait ravie que tu puisses nous rejoindre ;).
1 juin 2018Merci beaucoup tata <3